Welcom on board !
Après 4 jours super méga-fantastique
à arpenter Big Appel (replay jour 1 ici * jour 2 ici * jour 3 & 4 ici), nous nous étions quitté
sur le point d’embarquer pour Miami. Direction La Floride, the sunny state.
Ce qu’il faut savoir, c’est que lorsque nous avons organisé
ce trip, jolybrother (le frère d’Heito), nous a fait remarquer que cela était idiot d’aller
si loin, et de ne pas pousser jusque Miami. C’est vrai franchement, pourquoi
rester 4 jours de plus à New York alors que Miami n’est qu’à 3 heures de vol.
D’autant que Ludwine (You remember Ludwine mon agent de voyage), et bien Ludwine
confirme qu’aux USA prendre l’avion c’est comme prendre le métro à Paris. Cerise sur le cake, notre budget n’est pas du
tout plombé par cet extra. L’hôtel est même à un prix dérisoire. Alors nous avons dit banquons ! Oups
banco ! Et voilà comment nous embarquons pour Miami un mercredi de mai
2012.
Le vol se passe nickel.
Lors du débarquement, nous sentons immédiatement la moiteur de l’air
ambiant. Lolipopo n’en peut plus, il est
tard, il fait chaud, l’atmosphère est à l’orage (dans tous les sens du terme, si vous voyez ce que je veux dire). Après
un temps interminable pour récupérer nos bagages, il nous a fallu traverser
l’aéroport pour nous rendre chez HERTZ. Euuu, pourquoi il y a la queue chez Alamo, et
nous sommes les seules à nous rendre chez Hertz. (ben oui pourquoiaa ? ! ??) Hertz en réalité était le seul à nous
garantir un mustang notre arrive(contre quelques billets vert of
course) . Pour info, Heito était d’accord de pousser jusque Miami à condition que …. (pour
info, sachez qu’il y en a toujours un dans ma tribu quelqu'un qui pose un … « mais à
condition que » … on connait tous le « mais où est donc or ni
car », chez nous c’est « mais à condition que ») …. à
condition donc d’avoir la possibilité de conduire une mustang … cabrio tant
qu’à faire. Après quelques recherches sur le net, seul Hertz pouvait répondre à
son, devenu notre caprice entretemps. (tant
qu’à faire autant en profiter un max !)
Un brin d’humour du guichetier qui parle le français avec un
accent So American, un délice. Le mec nous balance que ce n’est pas le meilleur
moment pour venir à Miami, qu’il s’agit de la saison des pluies, et que la météo
pour les prochains jours n’est pas top, top. C’est de l’humouuuur !! Ahaha,
tout le monde rit, on est content, tout va bien. No stress.
Sur le trajet qui nous mène au garage, on parle météo, on se
dit que ce monsieur avait vraiment beaucoup
d’humour et qu’il était vachement sympa. Ascenseur, parking, ascenseur, valises cela commence à ressembler au parcours du combattant, et puis il fait chaud,
très chaud. Nous voilà enfin devant la bête. Nos visages palissent, et la 1ére
chose qui nous vient à l’esprit est « comment on va faire ? »
.
Nous sommes là devant une superbe mustang
cabrio bleu électrique, et on se demande comment nous allons caser nos 3 énormes
valises, 3 bagages à mains dans un minuscule coffre. L’orage gronde au
loin, j’avoue que la patiente et la
réflexion ne sont plus trop de la partie à cette heure-là, tout le monde est
légèrement à cran. Dans tous les cas, je ne
sais plus comment nous avons fait pour loger le tout dans la mustang, mais nous y
sommes arrivés. C’est donc chargé comme des mulets et empiler comme des
sardines que nous prenons la direction de Miami Beach.
Parfois, il m’arrive d’avoir des réactions de blondes, mais
sur ce coup-là j’avais pensé à imprimer le plan entre l’aéroport et notre
hôtel. Nickel chrome, en avant Guingamp ! Mais çà c’est de la théorie de
blonde, parce qu’en sortant du parking de l’aéroport, des panneaux nous
indiquent bien la direction de Miami Beach mais j’ai un mal de chien à nous
situer sur le plan. Il fait noir dans la voiture, le plafonnier n’éclaire pas
non plus comme une lampe de 1000 watt. Dehors, l’orage gronde, et cela commence
à venir électrique aussi dans la voiture. Arrive le fameux péage dont nous a
parlé jolybrother, je sors ma petite monnaie (toujours bien écouter les voyages des autres pour s’éviter des
déconvenues) (ce péage ne prend pas
les cartes bancaires, si tu le sais pas, t’es dans le caca) Je ne vous
raconte pas la route, bien entendu on s’est paumé, puis localisé sur le carte,
puis (re) paumé, finalement par miracle nous arrivons à notre hôtel, le Riu Plaza
Miami Beach.
Super hôtel, l’accueil est très sympathique, la musique cubaine donne à l’atmosphère une ambiance festive et en même temps sereine. Après le check in, on se pose pour manger unne Caesar salade, un drink, et tout le monde prend la direction du pays des rêves après une journée bien mouvementée.
Miami jour 1
7h00, le jetlag est encore un peu présent chez Lolipopo, la
grasse mat ce ne sera pas pour aujourd’hui
-
Maman tu entends on dirait qu’il pleut.
-
Oui…tu peux regarder par la fenêtre.
-
Maman il fait gris, les palmiers se plient sous
le vent. Fait moche !
Voilà comment, j’ai eu subitement envie de m’enfoncer dans
le lit, et de pleurer toutes les larmes de mon corps. Faire plus de 7 800 km
pour être sous la pluie, moi qui est tant rêvée de ses latitudes tropicales,
les palmiers, le sable chaud. Intérieurement, je maudis le monsieur de chez
Hertz. Finalement, après après avoir installé un tractopelle dans notre chambre
pour m’extraire du lit, nous finissons par descendre prendre notre petit
déjeuné. Entre 2 bouchées, j’invoque le dieu de la météo pour qu’une éclaircie fasse
son apparition, mais rien, nada, aucun signe que la météo va s’inverser dans
les prochaines heures, dehors c’est le déluge.
Contre mauvaise fortune bon cœur, on se résigne à demander à
la réceptionniste :
-
What can we do in Miami when it’s raining ? (ce qui est la pire
phrase que j’ai eu à prononcer avec 2 mots pour moi incompatible dans une même énoncé :
raining et Miami)
-
Do You like shopping ?
(Quelle
question ma belle, Heito est dans la place)
-
Yes, we love.
-
It’s
Memorial week-end, you can go to Sawgrass Mills.
Avec une gentillesse incroyable, elle nous indique la route.
Et en moins de 10 mm, nous nous retrouvons sur une highway. Lolipopo nous sert
de GPS, il y a de la circulation, on est aux anges. En moins de 45 mm, nous
arrivons à destination. Il pleut moins, mais il pleut encore. On s’engouffre
dans le mall, c’est juste incroyable, il y a des boutiques à ne plus en finir.
Un détail me chagrine toutefois, à aucun moment on ne voit l’extérieur. On
enchaîne les kilomètres jusque la faim se fait sentir. Aux USA, de la
nourriture il y en a partout, nous nous retrouvons assez vite au milieu de
centaines d’américains à devoir choisir entre des tacots, des hamburgers, des
pizzas et toute autre forme de nourriture absolument pas saine du tout. Alors qu’on essais de trouver un truc pour
nous rassasier, je sens une chaleur me brûler le dos. Par le dôme opaque, le
soleil semble vouloir m’interpeller. Après avoir mangé quelque chose de gras,
et rincer le tout avec une glace, nous cherche
une sortie, et constatons que le soleil sublime le ciel bleu de Floride.
Chose incroyable, on décide de quitter sur le champ ce
centre commercial, et de retourner à Miami Beach. Bien entendu, si nous avions
la route pour nous rendre à Sawgrass Mills, les supers loosers que nous sommes ont
oublié de demander la route pour le retour. Très rapidement Lolipopo nous fait
remarquer que nous partions dans la mauvaise direction, persuadé qu’il fallait
toujours suivre le N° de la highway donné à l’hôtel, je lui signe une fin de non-recevoir.
Comment une enfant de 10 ans ½, peut-elle voir raison ? Après 30 minutes de
route, j’ai dû reconnaître qu’elle avait bien raison, et décidons de faire ½
tour. Conclusion : toujours embarquer un enfant GPS dans ses bagages.
Nous en profitons pour découvrir Miami en voiture, et décidons de profiter de cette belle fin de journée
pour lézarder à la piscine, apprécier les cocktails locaux, découvrir la plage,
et rêver d’une vie au soleil.
Miami jour 2
Le soleil est au rendez-vous. (danse de la joie) Opération journée découverte, le guide
touristique sous le bras, l’appareil photo autour du cou, direction Miami Beach,
Art déco Historic District, Ocean Drive …. Petit rappel : nous sommes le
week end de Memorial Day, je n’ai aucune idée de ce que sait, cela ne devrait
pas nous empêcher de découvrir cette ville.
On croise des grosses américaines (oups, petite précision je parle de voitures), des journalistes
avec leurs cameramen à chaque coin de rues, il y a du monde. Il fait chaud, très
chaud, le soleil nous brûle. La découverte vire un peu à marche ou crève. Après
plusieurs heures sous le soleil des tropiques,
on décide de rentrer à l’hôtel, et de revenir en fin de journée lorsque
l’air sera un peu plus respirable.
La fin journée arrivant après une après-midi de farniente au
bord de la piscine, nous prenons la direction de Ocean Drive. On rigole un peu
moins. Nous avons l’impression d’être dans un clip de 50cts. Grosses voitures, des
filles en bikini s’exhibent à chaque coin de rues des bouteilles d’alcool dans
des sachets. Trouver une place est super galère, les quartiers sont
résidentiels, il faut une carte pour se garer. On se déplace de quartier en
quartier, pour finalement se retrouver dans un quartier pas du tout « So
Cute ». Heito, pas du tout rassuré, à l’impression d’abandonner la
mustang, et se met en tête que nous ne la retrouverons pas entière.
On passe plusieurs cordons de sécurités de police, d’ailleurs
la police est présente, discret mais présente. Nous voilà sur Ocean Drive, de
chaque terrasse de bar s’échappe de la musique, l’alcool coule à flot. Lolipopo
nous fait remarque des filles « dorment » dans l’herbe (en réalité
elles sont au au milieu de leur vomi), on est loin, très loin de l’image
glamour de Miami.
-
Maman regarde !!!!!!
-
Wouaaa cool !!!!!
-
Mais t’es sure que c’est un vrai ?? !!
Notre Lolipopo vient de trouver un billet de 20$. Des jeunes
blacks nous regardent amusés par la situation, notre fille a été plus rapide
(tralalalère). On propose à Lolipopo de le garder bien précieusement comme
souvenir. "Nan mais allo quoi" trouver un billet de 20$ lors de ton 1er
séjour aux USA, n’est-ce pas un signe de chance, la chance on la garde, on ne
la donne pas ! (à ce jour, Lolipopo a
toujours son billet dans un petit cadre dans sa chambre, check)
Alcool, sexe et rock’n roll, et certainement d’autres suspenses
sont un peu partout. Nous sommes les seuls « blanc » typé européens avec
une gamine de 10 ans ½ au milieu d’une
foule alcoolisée. L’inquiétude monte en moi. On décide de se replier vers la
mustang, sachant que le quartier où elle se trouve n’est pas trop rassurant.
C’est en suivant les flyers que les rappeurs que nous regagnons notre voiture, des DJ locaux jettent négligemment
par terre dans l’espoir d’attirer un producteur.
La foule est de plus en plus dense. On roulera capoter jusqu’à
l’hôtel, cela
nous prendre 2 bonnes heures.
On voulait du local, on l’a eu. C’était une belle journée
que nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Miami jour 3, 9h
On plie bagages, on rentre en France, un long périple
nous attend dans les prochaines 24h. Cette fois, on arrive à mettre les valises sans être trop entassé, Lolipopo profite des derniers rayons du soleil de la
Floride pour parfaire son bronzage sur la route qui nous conduit à l’aéroport.
Nous disons au revoir à la Floride, je n’ai pas vu les Keys, ni Cuba qui n’est
pas très loin. Je me promet qu’un jour de reviendrons. Nous prenons la
direction de New York.
New York 19h
Après une escale de quelques heures à New York, nous
embarquons pour Bruxelles. Nous patientons sur le tarmac qu’une place se libère
dans la file des avions prêt à décoller….45 mm déjà, le capitaine a pitié de
nous, il branche la radio, le casque vissé sur les oreilles, Adèle braille dans
mes oreilles « Someone like you », je suis heureuse, je pense à mes
parents, Heito & Lolipopo sont à mes côtés., je pleurs à chaudes larmes. Je
viens de réaliser le rêve de mon papa, j’ai cette chance. Lolipopo n’a que 10
ans 1/2, moi j’ai dû attendre mes 42 ans. L’avion accélère , on décolle, le sol
américain se dérobe sous ses roues, la tête pleine de belles images, un moment
inoubliable. Je me fais la promesse intérieurement que nous reviendrons dans ce
pays fantastique. Je ne le sais pas encore, mais il me faudra patienter 2 ans 1
mois et quelques heures pour toucher une nouvelle fois le sol américain sur la
côte ouest cette fois.
J’espère que cette aventure vous a plu, tout y est authentique,
n’hésitez pas à laisser un petit commentaire, ou si vous souhaitez des
informations sur Miami ou New York, vous pouvez m’envoyer un mail, vous le
trouverez dans l’onglet à droite du blog « contactez moi ».
Et si
vous ne souhaitez pas rater la suite de nos aventures, abonnez-vous au blog .
Super article !! on commence en rigolant (oui j'ai ri en t'imaginant blasée sous la pluie!!) et ça fini de façon hyper émouvante : well done Charlotte ;)
RépondreSupprimerDu rire aux larmes, de la pluie au soleil ... me voilà poète dans l'âme
Supprimer;)
ah ah c vrai que la poisse avec tous ces km qd la pluie heureusement cela s'est arrangé!! ah cool ta fille a gardé ce billet!!
RépondreSupprimerah le bon plan New York Miami, bien joué
Salut Tania, depuis j'ai trouvé un super site qui te dit quand partir ! Mais ça reste un super souvenir pour toute ma tribu
SupprimerBonjour !
RépondreSupprimerWow le rêve ! C'est vraiment chouette Miami !
Ce n'est pas trop dangereux ? ( c'est un truc que j'ai entendu dire d'où ma question).
En tout cas, c'est un joli cadre, la vie doit être chère la-bas !
Bises
Bonjour, bienvenue sur mon blog 🌞 .
SupprimerDepuis, nous sommes allés à Las Vegas, et j'ai eu bien plus peur de finir au consulat de France à demander un rapatriement en urgence.
Cher ?? À un peu plus de 100€/nuit en petit déjeuné, c'etait raisonnable (bon le dollar nous était favorable aussi), pour le reste c'est comme tout faut chercher les bons plans.
En tout cas merci d'être passé par ici, au plaisir de t'y revoir
Bises Chacha
Nous avons failli aller découvrir Miami et en fait on a été en Pologne ! Rien à voir mais à charge de revanche car ça semblait très sympa !
RépondreSupprimerIl faut voir Miami au moins une fois. En ce qui nous concerne, nous aimerions y retourner mais pour faire les Keys cette fois. Ma wish list s'allonge de jour en jour
SupprimerBon finalement de la pluie au début, histoire de faire un peu de shopping puis du grand soleil par la suite, histoire de voir Miami sous ses plus beaux jours ! Bel article en tout cas.
RépondreSupprimerHé merci d'être passé par ici les futurs Tourmondistes ! Happy de vous avoir croisé
SupprimerPour nous ça sera en avril, hâte d'y être et la lecture de cet article donne encore plus envie (à part le mauvais temps du début of course ��)
RépondreSupprimerTrop la classe le cabriolet, dommage à 5 on pourra pas rentrer dedans on va encore se coltiner un minibus pas beau ��
Viva Miami !
La ptite famille Baroudeuse
Vous avez trop de la chance, comme vous êtes en mini bus y aurait une 6éme place pour moi ? Je voudrais y retourner pour aller jusqu'au Keys en faite .
SupprimerOn y va justement sur les Keys ����
SupprimerSi tu veux bien faire baby sitter privée pour Numéro 3, on t'accepte ��